Le mythe Final Fantasy !Final Fantasy… rien que ce nom peut produire des milliers de frissons chez un joueur ! Final Fantasy, ce n’est pas une banale saga de jeux vidéos originaux, c’est un mythe ! Qui, dans sa vie de joueur, n’a pas touché à un opus de cette série ? Tout simplement, pouvons nous affirmer être un gamer avant d’avoir tenu entre la main une manette qui vous donne les commandes de Squall, Clad ou encore Tidus ? Je ne pense pas…Quand Squaresoft lança en 1987 le premier volet, ils n’imaginaient ni n’espéraient un tel succès… mais aujourd’hui, presque vingt années après, tous les joueurs sont sur le qui-vive lorsque l’on parle de ce jeu. Comme tout le monde est sensé le savoir, en novembre 2006 sortira le douzième triomphe de la série. Pour vous préparer à ce futur chef-d’œuvre, j’ai eu l’immense privilège de pouvoir vous conter l’histoire et l’évolution de ce mythe qu’est Final Fantasy. ( Tous les jeux ne seront pas vu un par un, seul les plus marquants seront gardés. )

1987 – 1994 : De la naissance de la saga à la fin du 2D.

Comme j’en tenais compte plus haut, le premier volet est paru en 1987 au Japon. Final Fantasy premier du nom est alors un projet lancé complètement au hasard par Squaresoft, une maison d’édition à deux doigts de mettre la clé sous la porte. Comme par miracle, ce jeu fait un carton chez nos amis orientaux, à tel point qu’il remet Square dans le droit chemin. Ce jeu sorti sur Famicom ne sera certes pas un bijou graphique à nos yeux mais pour l’époque, sachez que c’était plutôt du joli boulot ! Pour ceux qui ont eu le privilège d’y jouer, on peut vraiment affirmer que ses suites lui ont volé plusieurs outils techniques. Les combats sont fait exactement de la même façon avec des arrêts lors du choix d’une action, des attaques une par une, une petite musique triomphante à la fin du combat. Il y a également le principe des sous-quêtes qui sera retenu dans les épisodes suivants. Final Fantasy I construit les bases d’un solide projet et assura une longue lignée de futures réussites.

Final Fantasy VI signe son bulletin d’arrivée en 1994. Toujours en 2D, son véritable atout est son scénario. Squaresoft a concocté une histoire tellement magnifique qu’elle nous fait oublier le dégoût des graphismes. Autre point positif, jamais vu dans aucun jeu vidéo auparavant : il n’y a pas de héros ! En effet, chaque personnage à son importance, ses compétences, ses capacités, ses buts…C’est à vous de choisir votre perso fétiche. Ce sixième opus sera le tout dernier jeu entièrement en 2D de la saga.

L’arrivée de la 3D dans la gamme FF sur la PlayStation de Sony.

En 1996 sort Final Fantasy VII. Longtemps et encore aujourd’hui considéré comme le meilleur jeu du monde, il reste le FF le plus apprécié des joueurs. Un scénario grandiose, des mélodies envoûtantes, des graphismes épatants et des personnages charismatiques feront de ce jeu notre coqueluche pour l’éternité. Qui n’a pas rêvé incarner le vaillant Clad, être à la poursuite du ténébreux Séphiroth et se trouver dans le lit de la belle Tifa…Oups, je m’égare ! FF7 sera le premier à sortir sur la PlayStation et surtout le premier jeu de la série à être pourvu de 3D. C’est donc une révolution puisque les graphismes sont nettement plus jolis. De plus, les cinématiques sont magnifiquement réalisées, de quoi laisser un jeune homme des années 90 dans l’ébahissement total. Cet opus marque aussi l’arrivée de mini-jeux comme le snowboard ou les mythiques courses de chocobos ( dans le célèbre parc d’attraction Gold Saucer ). Bref, FF7 est une immense réussite qui n’est pas prête de quitter nos petits cœurs…

Une mer turquoise, Linoa entourée de délicates plumes, un combat acharné entre Squall et Seifer, le tout bercé par la douce musique de Liberi Fatali…voilà la cinématique d’introduction inoubliable de Final Fantasy VIII ! Rejeté par beaucoup de gens, cet opus reste néanmoins un des meilleurs de la saga par son scénario inouï, ses cinématiques à vous couper le souffle, ses personnages attachants, son ambiance enchanteresse…Il inclut également un tout nouveau concept : un jeu de cartes. Vous devrez ( si l’envie vous prend ) collectionner tous le long du jeu des cartes de monstres, invocations et mêmes de vos propres personnages. Il est possible de jouer contre n’importe quel individu qui se balade dans la rue, si il aime ça bien sur ! Ce volet fait sa sortie également sur PlayStation en 1997.

Place à la révolution graphique et au deuxième millénaire.

En 2001 sort la nouvelle console de Sony, la PlayStation 2. Comme une « nouvelle année » est quasiment synonyme de « nouveau Final Fantasy », Sony et Squaresoft vont de nouveau collaborer pour nous proposer un nouvel exemplaire du mythe, FFX. Cet opus est une révolution de part son ambiance qui est totalement différente de celle de ses petits frères qui optaient pour un thème plus médiéval (mis à part le 8). Mais ce dixième titre n’est pas seulement différent à cause de son ambiance : il est également une merveille graphique. Les paysages sont sublimes, les personnages également…tout est joliement fait et tout ça en parti grâce aux performances de la PS2. Squaresoft n’a pas chômé puisque ce volet est entièrement fait en 3D ! Malgré ça, beaucoup de gens l’ont également rejeté, de peur d’avoir une différence trop énorme entre celui ci et ses prédécesseurs, ce qui aurait pu causer une déception immense chez des âmes sensibles. Dommage pour eux car FFX est lui aussi une réussite. Petite nouveauté à ne pas oublier : les voix des personnages ont enfin été rajoutées ( malgré que celles-ci soient en anglais ).

Coup de théâtre, le 1er avril 2003, Square fusionne avec Enix et devient…Square-Enix ! Après un FFX-2 plus que critiqué, il lance en 2004 un nouveau concept : FFXI. Pourquoi nouveau concept et non banale suite ? Car Final Fantasy XI est un jeu online. Grâce à la puissance du PC, il est étonnamment fait avec un nouveau gameplay brillamment conçu et des graphismes approchant du génie. Malheureusement, les fans ont été loin d’être vraiment attirés par le online et cet épisode à fait un énorme flop. Dommage quand on voit les caractéristiques qu’il présente…

Quand le mythe s’attaque au grand écran…

Final Fantasy a vu le jour au cinéma en 2001 avec le film « Final Fantasy : les créatures de l’esprit ». Ce film a été réalisé en images de synthèse mais, malgré un joli travail, il a fait un gros bide. Peut-être est-ce parce que ce film n’a rien à voir avec les jeux, va-t-on savoir ! En tout cas, Square-Enix a décidé de se reprendre en créant un nouveau film d’animation à images de synthèse, j’ai nommé « Final Fantasy VII : Advent Children ». Ce film reprend cette fois ci la base de Final Fantasy VII. Deux ans après le jeu, on retrouve tous les personnages de FFVII, réunis pour lutter contre un virus extrêmement dangereux. L’histoire de ce film est prenante, malgré une fin quelque peu bâclée à mon goût. Il n’y a pas encore de date prévue mais Square-Enix l’a dit : il sortira dans les salles ! La firme a également conçu un bonus de 25 minutes prénommé « Final Fantasy VII : Last Order ». Ce bonus est un clin d’œil aux fans. Il met en scène un passage clé du jeu, illustrant Clad et Zack s’enfuyant du château. Square-Enix ne peut que se refaire une santé en emmenant ces deux bijoux dans les salles !

Et l’avenir dans tout ça ?

Fin 2006 arrivera sur notre continent Final Fantasy XII ( voir preview ). Depuis peu est également sorti au Japon « Final Fantasy VII : Dirge of Cerberus », un mélange de jeu d’action à la première personne et de jeu de rôle mettant en scène Vincent Valentine, le célèbre vampire de FF7. Il faudra attendre quelques mois pour son arrivée sur le sol européen. Dirge of Cerberus sera également accompagné d’un mode online. On continuera aussi dans la lignée FF7 avec Crisis Core et Before Crisis. Malheureusement, nous n’avons aucune réelle information sur ces deux produits. Nous savons juste que Crisis Core se déroulera quelques années avant Final Fantasy VII et qu’il est consacré à la PSP de Sony. Quant à Before Crisis, il sortira sur téléphone portable. Le jeu se situera six ans avant FF7. Vous devrez prendre le contrôle d’un membre des Turks.

La série n’a pas fini de nous faire rêver grâce au travail merveilleux de la firme Square-Enix qui nous pond à chaque nouvel épisode une fabuleuse aventure. Qui pourrait penser qu’un héros un peu indiscipliné tombant fou amoureux d’une jolie princesse puissent faire marcher un jeu toutes ces années ? Final Fantasy est, je pense, une des seules saga à tenir une telle gloire durant plus de vingt ans et cela est mérité. Son avenir est encore prometteur grâce à son douzième opus, à sa longue gamme de produits FF7 et à ses sorties cinématographiques. Merci Square et surtout : Longue vie à Final Fantasy !