Le Conte décortiqué Il aura donc fallu attendre le 8ème opus pour voir débarquer dans l’Hexagone un épisode de la mythique série Dragon Quest, qui, on vous l’a assez répété, est tout bonnement culte au Japon, au point de faire la nique aux réputés Final Fantasy. Ce lancement européen de Dragon Quest VIII, rebaptisé pour l’occasion « Journey of the Cursed King » (l’Odyssée du Roi Maudit pour la France), s’est accompagné de nombre de critiques, pas toujours positives, sur différents points de ce jeu. C’est donc dans un souci de retranscrire au mieux les avis de chacun, joueurs assidus ou futurs amoureux de cet univers si particulier, que Puissance-Gamers leur a donné la parole pour nous décrire ce que Dragon Quest leur a évoqué.
Ensuite, afin de décortiquer un peu plus cet univers, nous avons dressé un portrait d’Akira Toriyama, dans lequel nous relatons notamment son implication, importante, dans ce soft.
Un petit portrait des principaux personnages vous est également proposé, afin de cerner au mieux la psychologie, les motivations de chacun dans cette épopée. Puis, un petit lexique a été réalisé pour mettre en avant les principales valeurs et autres mots clés que nous évoque ce huitième épiosode de la série Dragon Quest.

Dragon Quest vu par…Puissance-Gamers a récolté ici et là des avis de joueurs concernant Dragon Quest VIII. Points forts, points faibles, réactions à chaud: tout vous est dévoilé pour vous donner une idée plus approfondie sur le soft de Level 5.

Dragon Quest vu par Milo

J’ai adoré Dragon Quest : L’Odyssée du Roi Maudit! L’histoire est accrocheuse, et les personnages sont attachants. C’est un jeu très drôle ! On se marre à la vue de nouveaux monstres excentriques ou aux mimiques des protagonistes. Bien sur, le côté « DBZ » est bien là, même si la série et le jeu n’ont rien a voir, on s’amuse a reconnaître de près ou de loin certains héros Saiyans.
Les combats sont passionnants, mis à part les situations critiques, on ne fuit pas les combats par ennui. On s’acharne à gagner tous les combats pour monter vite de level.
On voit nos héros taper les monstres comme dans un Final Fantasy dernier cri. Les animations sont bien produits (Puff puff 😀 ).
Graphiquement, on ne peut pas dire qu’on regrette la 3D. Le Cell-shading fait un très bon travail, même si malgré cela, on a droit à quelques saccades bénignes. Et c’est le seul défaut du jeu pour moi. On va bientôt croire que Toriyama rime avec Cell-Shading !
Au niveau sonore, les voix en anglais ne sont pas du tout dérangeantes ! Les doubleurs prennent des accents pour divers personnages (Angelo à l’accent français, Morry italien, etc…). Les musiques sont très bonnes, on n’éteint pas le son parce qu’elles font dormir comme certains jeux ! Au contraire on augmente le volume pour mieux les écouter.
Dragon Quest est pour moi une valeur sûre, un jeu qu’on peut acheter les yeux fermés. Il fait partie de ces jeux mythiques. On y joue jusqu’a plus d’heure, et c’est aux premiers bâillements qu’on s’aperçoit qu’il est déjà 2h du mat. Le jeu est très long, parfois difficile et truffé de quêtes annexes, donc les challengers sont avertis.
En France une nouvelle histoire est née ! Dragon Quest !

Dragon Quest vu par Clément

Pour moi Dragon Quest a longtemps un jeu inaccessible, synonyme de toutes les tueries japonaises que l’on ne pouvait atteindre sauf par le biais de photos dans les magazines.
La sortie du numéro 8 me laisse espérer que les éditeurs japonais osent un peu plus s’aventurer dans nos contrées…
Si le succès est au rendez vous, on pourra peut être admirer des jeux comme les Xenosaga, Valkyrie Profile en France et traduits.
Je n’ai pas encore le temps d’y jouer faute d’examens et de révisions mais je souhaite l’acquérir par curiosité pour comprendre le phénomène qui pousse les japonais à sécher les cours lors de la sortie d’un nouveau volet.
Il me semble que l’univers est plus comique qu’un FF grâce à la patte de Toriyama. Et puis ne pouvant me rabattre sur le RPG ultime (Oblivion) faute de PC surboosté je me rabattrais sur le RPG ultime sur console de ce début d’année…
Pour l’instant la démo m’a laissé entrevoir un jeu qui a l’air difficile et non linéaire. Un jeu qui mérite que l’on s’y attarde mais qui attendra la fin des exams.

Dragon Quest vu par Tom

Que représente Dragon Quest pour moi …En voilà une bonne question.
J’ai découvert Dragon Quest il y a quelques mois seulement en surfant sur différents sites et forums. J’ai appris à connaître ce jeu en lisant les différents avis et impressions de joueurs ayant eu la chance d’y jouer en version japonaise ou américaine.
Déjà la première chose qui m’a bien plus c’était le graphisme entièrement en cell-shading façon DBZ Budokaï. Quand j’ai lu que c’était carrément Akira Toriyama qui s’était chargé du design des personnages, alors là, je ne pouvais qu’être un joueur comblé car j’adore DBZ.
Pour moi Dragon Quest représente le jeu de rôle à l’ancienne comme on en fait plus. Un système de combat au tour par tour qui peut rebuter certains mais pour moi qui ait connu les Final Fantasy depuis le numéro 7 sur PS, je ne peux qu’aimer.
Je ne remrcierai jamais assez Square-Enix de nous avoir sorti ce jeu dans nos vertes contrées et j’espère que le jeu aura beaucoup de succès afin que le prochain épisode puisse à nouveau trouver le chemin vers l’Europe.
Pour moi Dragon Quest représente ce qui se fait de mieux en matière de RPG sur PS2 en attendant peut-être Final Fantasy XII.
En tout cas, c’est mon premier Dragon Quest auquel je joue et j’adore. Pour moi, c’est actuellement mon meilleur jeu PS2.

Dragon Quest vu par Duncan

Dragon Quest … Tout d’abord, lorsque j’ai acheté le jeu, j’y suis allé avec un peu d’appréhension : suis je bien digne ? La série étant tellement encensée, est-ce que moi, pauvre joueur qui commence bien tard mon initiation est vraiment à même de juger ce titre. Puis le jeu dans la console, je suis accueilli par un Akira Toriyama qui lui, est loin de m’être inconnus, je me sens enfin en terrain familier ! Et rapidement, je me débarrasse de tous mes anciens complexes car cet univers, en quelque sorte, j’y ai déjà plongés avec le Club Dorothée, en regardant les aventures de San Goku mais aussi celles de Fly, héros de la série animée Dragon Quest. Rassuré, je pars donc à l’aventure… Quelques heures après, j’en ressort avec des musiques et des images plein la tête : c’est beau !!! Mais en continuant, je commence enfin à voir les défauts du soft : l’euphorie des premiers moments est passé. Un système de combat trop basique et un menu mal fichu sont des défauts trop voyants sur un titre de cette qualité, comme un bouton sur le nez d’une belle femme. Certains y voient du old-school, moi je vois un jeu qui vieillit mal. La série rivale de Dragon Quest, Final Fantasy, enchaîne les épisodes avec plus ou moins de brio mais à chaque fois, les développeurs prennent des risques en changeant le système de jeu du tout au tout.
Dommage car avec des menus plus pratiques et un système de combat plus ambitieux, ce Dragon Quest – L’odyssée du Roi maudit aurait bel et bien frôlé la perfection… Final Fantasy VII gardera sa place dans mon cœur.

Dragon Quest vu par John

Je ne suis pas un pro de DQ, c’est le premier que je fais. J’ai le 7 aussi mais je n’ai jamais eu le temps d’y jouer. Maintenant pour avoir fait pas mal de RPG (sans vouloir me vanter) j’ai un peu les moyens de faire des comparaisons: oui DQ8 est un bon jeu, mais pas un très grand jeu, la faute à des imperfections qui mises bout à bout agaçent.
Déjà les menus et le système d’équipement sont très mal fichus. On ne voit pas vraiment le changement des caractéristiques. Les points d’ EXP ou d’acquisition technique ne sont visibles qu’en allant soit à l’église soit à Port-Espérance : c’est très frustrant je trouve. Plusieurs fois il m’est arrivé de faire du leveling en espérant atteindre le niveau suivant. Par désespoir j’abandonne au bout d’un moment n’y arrivant pas, je vais à l’église pour enregistrer, je check en vitesse où en est mon EXP, et là je vois qu’avec un combat je changeais de niveau : la frustration est immense. Le fait de n’avoir pas d’item de résurrection aussi, on peut se dire que c’est pour relever la difficulté et se la jouer old school, mais alors dans ce cas là pourquoi inclure le Evac’ qui fait sortir automatiquement du donjon, plus la téléportation qui te ramène au village le plus proche ? Pourquoi aussi modifier le prix des auberges ? Pour ma part je fais un Téléporte à la première ville, il ne m’en coûte qu’1 MP donc ça me va.
Les seuls endroits où on trouve des items sont soit dans les tonneaux, soit dans les placards.
Quand j’ai trouvé la recette de la clef des voleurs au début je me suis dit chouette, mais c’est le seul item trouvable « par terre ».
En fait la difficulté semble vouloir être difficile mais au contraire tout est simplifié, même quand on fait une recette [avec l’alchimarmite] on ne perd pas les items mal associés (heureusement dans un sens).
Le système de combat est très classique. Un truc qui me dérange c’est le fait de ne viser qu’un groupe d’ennemis mais pas TOUS les ennemis. Le système de combat laisse plus la part au bourrinage intempestif qu’à la tactique (et l’utilisation des magies).
La psychologie des personnages s’étoffe au fur et à mesure mais le héros de par son mutisme reste complètement inerte et subit l’action, ce qui est déstabilisant quand on sait que l’on doit s’identifier au héros (on doit même le nommer vu qu’il n’a pas de nom). C’est ça qui me dérange quand je parle de mutisme: on a pas de choix d’orientation du perso principal. Que l’on réponde oui ou non la trame ne changera pas d’un iota.
Sinon le coté jour/nuit est bien pensé, mais j’ai l’impression qu’on fait vite le tour du bestiaire.
Il paraît peu exploité. Exemple je vais à la grotte des souvenirs, je sais qu’il faut qu’il fasse nuit, donc je me repose et j’y vais la nuit. A peine le temps de sortir de la grotte pour grimper la montagne (y en a pour 30s) le soleil était déjà levé. Je n’ai pas compris. Je monte donc et je me dis que je vais attendre la nuit, et bien arrivé en haut au changement de tableau il refaisait nuit. C’est dommage, c’est bien ça qui me dérange avec ce jeu : il y a trop d’ambivalence entre un coté bien fait mais des incohérences qui surviennent aux moments clés, et un coté old school gâché par une simplicité de modernité.
Oui ça reste un bon jeu, mais pas aussi bon qu’on était en droit de l’attendre. Heureusement que l’histoire rattrape la chose tout de même.

Dragon Quest vu par Phil

Autant annoncer la couleur d’entrée : Dragon Quest VIII était le jeu que j’attendais le plus en cette année 2006. S’il aurait dû n’en avoir qu’un, c’eut été lui !

13 ans que j’en entends parler, 13 ans que j’entends que ça cartonne au Japon, 13 ans que je ne voyais toujours rien venir. Et là ENFIN nous l’avons, traduit en français et plus beau que jamais ! Qui aurait pu croire ça ?? La satisfaction est telle que dès lors, toute imperfection ne peut être que secondaire. Car c’est vrai qu’il y en a des défauts, mais c’est aussi vrai qu’ils sont mineurs (enfin à mes yeux du moins).

Ce n’est ni le scénario, d’un classicisme absolu mais tenant la route, ni la technique qui font défaut. Ce sont des détails : une carte du monde mal foutue, pas détaillée pour un sou et d’une utilisation peu pratique. Ils ont dû la réaliser à l’arrache, en s’apercevant qu’ils avaient oublié de la faire…
Ensuite les combats sont très basiques ; la magie ne sert quasiment à rien, tout peut se régler à l’arme blanche. En résulte des affrontements bourrins, sans tactique ni subtilité particulière. Ceci dit, vu leur fréquence, ça évite de se creuser la tête tous les 5/10 secondes.
Par contre là où je ne suis pas complètement l’avis d’autres joueurs, c’est au niveau de l’interface des menus. Certes on a déjà vu plus hergonomique, mais il n’y a pas à se plaindre non plus : ça reste logique, clair et instinctif.

Ce sont bien là les seuls bémols que je puisse infliger au soft, tant celui-ci est complet, beau, et passionnant. On est d’emblée capté par l’aventure et l’univers qu’elle nous propose. Le style Toriyama réussit la prouesse de nous rendre familière une nouveauté de ce calibre. Et coup de chapeau aux musiques, vraiment magnifiques !

Bref, si Dragon Quest VIII n’est pas le RPG le plus sophistiqué que nous ayons vu, il n’en demeure pas moins une excellente entrée en matière pour aborder cette série mythique. Une légende que tout amateur se doit de découvrir. Je ne vois vraiment pas comment on pourrait être franchement déçu ! Il y a bien les allergiques aux RPG, mais ceux-là n’auront pas de déception puisqu’ils n’y joueront même pas… Quant à tous les autres : bonne aventure !

Dragon Quest vu par JackOneill

Que m’inspire Dragon Quest??
Dragon quest. C’est tout nouveau pour moi, la série n’a malheureusement jamais vu le jour sur notre continent, mais les choses ont changé et j’ai pu goûté au plaisir extrême que procure ce jeu. Monde gigantesque, personnages sympathiques (d’ailleurs on peut constater une légère ressemblance avec Dragon Ball), ce qui apporte encore plus au charme du jeu car je suis un fan de l’univers Dragon Ball. Enfin si je dois lui reprocher quelque chose ça serait pour ses menus trop basiques, sinon ce jeu est magique: un aventure à vivre absolument…

Voilà un petit panorama de ce qui se dit à propos de cet opus de Dragon Quest. Vos avis nous intéressent, envoyez-les nous via la rubrique Contacts du site, afin que nous les incorporions au dossier et puissions proposer plus d’avis aux internautes.

Le manga vidéoludique d’Akira ToriyamaDragon Quest est avant tout un univers de Toriyama, le monde entier est influencé par sa patte, avec ce 8ème volet, le réalisme dû au cell-shading, l’impression de rentrer et de vivre une aventure grandiose de Toriyama est à son paroxysme et fait vibrer le coeur de tous les aficionados du RPG, de DQ bref des gamers. Une portrait de l’homme est le minimum que l’on puisse faire pour mettre en valeur cette saga Dragon Quest.

Un style simple, personnel et Unique

Akira Toriyama est né le 5 avril 1955 à Kyosou dans la préfecture d’Aichi à Nagoya.
Il fait des études de design publicitaire à l’école sup de la préfecture industrielle, comme beaucoup de futurs mangakas ses etudes artistiques ne lui plaisent guère et quitte donc ses études en 1977 après 3 ans. Il se lance dans la BD et en 1978 il intègre la Shueisha pour voir publié son Wonderland dans Shonen Weekly Jump. Même si le succès n’est pas là son style est déjà très personnel et remarqué, apprécié par les lecteurs.

Toriyama a un style très caricatural, épuré permettant de renforcer ses expressions faciales, ainsi qu’une lecture très rapide et très simple. En effet à ses débuts Toriyama ne travaillait pas (ou très peu) avec des trames, ne faisant que du noir/blanc, en cas d’ombre la hachure était de mise. Ce N/B permet d’avoir un gros contraste qui donne donc à ses dessins une belle prestance et force dans sa page et équilibre avec son trait net, précis qui représente des éléments épurés tel les visages, les paysages ou les costumes.

C’est avec son premier gros succès en 1980, Docteur Slump, que les français ont vu le travail distribué par Glénat puis une version animé complètement censurée avec le Club Dorothée, Toriyama doit donc apprendre à bosser de façon plus rapide, plus efficace, plus régulier bref un succès ça se gère uniquement par le travail quotidien. Son style est donc très adapté à la situation. Toriyama n’est pas du genre à se prendre la tête avec des villages super complexes, ou des villes hyper réalistes, son petit monde est donc inventé, ce qui lui permet de créer ses propres habits, objets, architectures qui seront de formes simples mais mise en oeuvre de façon intelligente. Par l’efficacité de son dessin, même si son design n’est pas extrêmement fouilli et détaillé, le peu qu’il représente est vraiment précis, ce qui l’aide à adonner de la crédibilité au monde qu’il a créé.
Parce que l’Homme est dans son univers, son trip, il crée un monde unique où toutes ses histoires se passent, ainsi vous voyez un Dino avec une tête d’abruti, « c’est Toriyama ! » vous voyez une voiture volante arrondie et plate,  » c’est Toriyama ». En créant un monde aussi cohérent et suffisamment fort pour que l’on accroche son nom, le mangaka prouve sa maîtrise de son travail, lui permettant ainsi d’enchaîner les succès, chose que tous les mangakas ne reproduisent pas forcément…

Aventure, Humour et Sexe made by Toriyama

Des le départ de sa carrière Toriyama a mis en place quelques codes qui réunis marquent son empreinte. Le sexe, ou du moins les allusions sexuelles sont des constantes dans les oeuvres de Toriyama. La femme qui use de ses charmes pour avoir quelque chose est courant chez lui, les saignements de nez sont récurrents (Qui a dit Tortue Géniale ?), les tenus aguicheuses, etc. Bref tout ceci est tourné dans la dérision évidemment mais c’est une de ses marques de fabrique si l’on peut dire. Le mangaka a même dessiné un manga hentai : Lady Red, en 1987.
Pour mettre en scène ces petites choses coquines, rien de tel qu’un abruti qui ne connaît rien sur les femmes, au sens propre comme au figuré, là c’est sa marque de fabrique de héros. Les héros qui sont à l’ouest, paumés qui ne comprennent rien sauf leur devoir, ceux ci sont les héros types de Toriyama, que cela soit Goku, Mamejiro, Arale… tous les autres quoi. Le héros a un but, une qualité ou un devoir, il sait le faire, il le fait mais le reste ne l’intéresse pas ou il le ne comprend, pas donnant lieu des scènes très drôles. Un humour très visuel de par leur visages très comiques (expliquant ainsi l’efficacité de son trait simple) ainsi que des jeux de mots foireux. Toriyama en est le maître. Tous les noms de ses personnages (saufs les persos historiques) sont des jeux de mots bidons, exemple : Krillin « Kulilin » veut dire « Chauve » ; « Chichi » veut dire « téton » bref vous voyez le tableau. Nous européens on voit ses noms d’une forme originale mais au Japon rien que le fait de prononcer le nom prête a rire… Ce qui explique qu’Ubisoft a fait traduire des jeux de mots compréhensibles en français pour les ennemis de Dragon Quest afin de garder l’esprit.

Dragooooooooooooooon………………………

En 1983, il crée Dragon Boy, l’histoire d’un garçon qui découvre qu’il doit escorter une princesse et une boule de cristal qui permet de faire apparaître un dragon. Ce titre est une base pour Dragon Ball, le début « un jeune garçon qui vit en ermite et qui est très fort », « un animal qui se transforme en ce qu’il veut pour une durée très limitée », « la fille qui l’accompagne est une emmerdeuse de première » etc etc Bref En 1987, le titre qui lui colle à la peau  » Dragon Ball » licence toujours exploité actuellement sous produit dérivé dont il a terminé le travail une bonne dizaine d’années plus tard. On ne va pas revenir sur cette histoire culte inspirée au départ de la légende chinoise du Roi Singe.
Quoiqu’il en soit Toriyama bouffe régulièrement du Dragon dans les années 80 puisqu’en 1986, il est character design de Dragon Quest pour le compte d’ Enix pour la console de jeu Nintendo, le soft est un succès que l’on connaît et a valu a Toriyama une série de huit épisodes mais aussi une histoire d’amour avec Square ou Enix. Tous ses travaux de Designer concerne soit l’un soit l’autre ainsi, il a travaillé en plus de Dragon Quest, sur Chrono Trigger en 1995 pour Square, et Tobal 1 et 2 le jeu de baston de Square (au passage, le 2 est considéré comme l’un des meilleurs jeux de baston de l’industrie du jeu mais non arrivé sur nos terres).

Dragon Quest L’Odyssée du Roi Maudit

Le problème lorsque l’on est character designer pour un jeu vidéo, c’est que les dessins sont toujours repris par les infographistes, aussi même si la 2D pixellisée de la Nes et Snes et la 3D cubique de la PS représentaient tout de même l’univers coloré de Toriyama, il manquait quelque chose… La PS2 a permis a Level5 de créer un univers en Cell-Shading qui a recréé fidèlement et ce le plus précisément possible l’univers de l’auteur. C’est grâce à cela que l’impression de vire une histoire de Toriyama est présente.
Au delà même de cet aspect visuel propre à l’auteur, ce sont tous ces caractéristiques qui sont repris dans ce soft, les jeux de mots foireux comme le nom des ennemis comme « Languochat » ou encore »Momignon », l’humour visuel avec des poses, des animations a mourir de rire (j’exagère pas) comme les danses du caleçon des Diables Sautants, où les danses à la Michael Jackson des Miriflores.
Sans oublier les caractéristiques du héros, avec ses grand yeux étonnés qui débarque et comprend que dalle à chaque événement, une Jessica sexy comme c’est pas permis, la technique du Pouf Pouf tel le désir préféré de Tortue Géniale dans Dragon Ball. Tout ça fait que Toriyama a carrément signé, par son travail, le titre. Même s’il est développé par Level 5 et édité par Square Enix, Dragon Quest est en fait un gros délire, une ambiance, un univers d’Akira Toriyama…

Toriyama a baissé de rythme de travail après l’arrêt de Dragon Ball, et a encore descendu d’un cran dernièrement comme on peut le voir, où c’est principalement son travail de Designer dans les jeux vidéo qui lui prend le plus de temps. Son prochain projet est Blue Dragon sur Xbox 360 pour le compte de Mistwalker, le studio fondé par Hironobu Sakaguchi, comme quoi Akira Toriyama c’est une grande histoire de Dragon et de Square-Enix…

Historique sélectif d’Akira Toriyama

1978 Wonderland (son 1er titre)
1980 Docteur Slump and Arale chan (1er succès)
1983 Dragon Boy
1984 Dragon Ball
1986 Dragon Quest Nes (VisualDesigner)
1987 Dragon Quest II Nes (VisualDesigner)
1988 Dragon Quest III Nes (VisualDesigner)
1988 Mamejiro
1989 Dragon Ball Z (Anime)
1989 Dragon Quest (Anime)
1990 Dragon Quest IV Nes(VisualDesigner)
1991 Dragon Quest, la revanche de Daï, soit Fly
1992 Dragon Quest V SNes (VisualDesigner)
1993 Go Go ! Ackman
1994 Dragon Quest VI SNes(VisualDesigner)
1995 Dragon Ball GT (Peu impliqué)
1995 Chrono Trigger SNes (VisualDesigner)
1995 Tobal 1 Playstation (CharacterDesigner)
1997 Tobal 2 Playstation (CharacterDesigner)
1997 Cowa
2000 Dragon Quest VII Playstation (VisualDesigner)
2000 Kajika
2000 Sand Land
2001 Neko Maijin (Parodie de Dragon Ball)
2005 Dragon Quest VIII Playstation 2 (VisualDesigner)
20?? Blue Dragon Xbox 360 (CharacterDesigner)

Travaux distribués en France

1994 Dragon ball (Glenat)
-Edition simple
-Edition light (vendus en maison de presse)
-Edition Double
-Coffrets (Version avec jaquette origianles et traductions plus fidèles, dans un coffret luxe)
1995 Docteur Slump (Glenat)
1997 Tobal n°1 (distribué par SCEE)
1998 Histoires Courtes 1 (Glenat)
1998 Histoires Courtes 2 (Glenat)
1999 Histoires Courtes 3 (Glenat)
(reprend la majorité de ses histoires qu’il a crée dans les années 80 et début 90)
1999 Cowa (Glenat)
2000 Kajika (Glenat)
2002 Sand Land (Glenat)
2006 Dragon Quest L’Odyssée du Roi Maudit (distribué par UbiSoft)

Les personnages de Dragon QuestLa tendance actuelle dans les RPG est de proposer aux joueurs pléthore de personnages, plus ou moins différents, une alchimie pas forcément judicieuse, la difficulté de gestion nuisant parfois à l’intérêt du titre. Pour Dragon Quest: l’Odyssée du Roi Maudit, Level 5 ne propose que 4 personnages jouables. Trop peu? Bien au contraire, les développeurs ont pallié ce relatif faible nombre par un travail de fond concernant leur psychologie, leur tempérament, qui, couplé au travail de génie de Toriyama, rend ces personnages très attachants. Voici une présentation de ces personnages, ainsi que des principaux protagonistes de l’histoire.

Le Héros

Vous connaissiez Bernardo dans Zorro? Voici venu le héros de Dragon Quest VIII!! Vous l’aurez compris, le personnage que je dirai « principal » de l’histoire (même si pour un héros, son importance dans l’aventure n’est pas plus marquante que celle de ses compagnons) est muet. Enfin, pas réellement, disons que l’on ne l’entend pas parler. Un choix délibéré de la part des développeurs, que certains critiqueront, mais que d’autres apprécieront.
Le Chef, comme l’appelle Yangus, est un garde royal de Trodain. Il est le seul à ne pas avoir été « transformé » suite au maléfice jeté sur le château par Dhoulmagus, tout heureux d’avoir dérobé le sceptre gardé secrètement dans une pièce de l’édifice. Le voilà donc seul allié provisoire de Trode et Médéa, en attendant l’arrivée des autres personnages du jeu.
Le caractère du chef est, et bien, comme sa parole: absent. Toutefois, ses yeux grands ouverts, ses attitudes en fonction des évènements, et son air toujours étonné prêtent à sourire. Oui, il a bien une tête d’abruti! Mais un abruti plaisant. En effet, il tranche totalement avec les héros stéréotypés, arborant des costumes ultra sophistiqués et une intelligence à toute épreuve, que l’on rencontre X fois dans les RPG actuels. D’ailleurs, il a un faux air de Sangohan de DBZ. Ce choix de caractère pour le Chef est, avis personnel, intéressante, laissant une bonne part de mystère le concernant, et permettant au joueur de se faire sa propre histoire (essayez de vous imaginer ce qui se dit lorsque le héros intervient dans les conversations).
Le Chef est accompagné de Munchie, sorte de petit mulot ayant élu domicile dans la poche de sa veste. Munchie ne fait pas que de la figuration, ainsi il est possible de le contrôler pour accéder à des endroits étroits, obligatoire dans certains cas pour faire avancer l’histoire, mais permettant également de trouver des items cachés. Un petit animal bien utile en somme.

Au combat, le Chef est un guerrier complet. Ses magies de soins sont très utiles lorsque la santé générale de ses compagnons est au plus bas, tandis que les magies offensives dont il dispose apportent un grand plus à la puissance de frappe de l’équipe. Niveau armement, le Chef maîtrise l’épée, la lance, ainsi que le boomerang. Ce dernier, bien qu’un peu moins puissant que les autres types d’armes du personnage, a l’avantage de frapper tous les ennemis. Pratique pour écourter les combats, et éviter d’être trop longtemps sous les coups ennemis.

Yangus

Yangus ne paye pas de mine! Gros bonhomme bourru arborant un gilet en peau de bête et une carapace en guise de casque, il est l’antihéros parfait! Les bonnes manières? « Connaît pas »!
Premier à rejoindre la petite troupe de Trode, Yangus était auparavant un brigand de bas niveau dans la ville de Pickam, réputée pour son lot de malfrats de tous bords, mais ne jouissait pas d’une réputation respectueuse, faisant plus sourire qu’inquiétant. Spécialiste des rixes dans les tavernes et champion du mauvais goût, Yangus a notamment pour habitude très ragoutante de se curer le nez lorsqu’il ne trouve pas d’autre occupation. L’histoire ne révèle malheureusement pas si celui-ci se nourrit de ses trouvailles…
Sauvé d’une mort certaine par noyade grâce au « chef » (tel qu’il le dénomme), après avoir attaqué d’une manière très…persuasive le roi Trode, Yangus a été remis dans le droit chemin suite à cet évènement, et est devenu un allié fidèle. Il paraît d’ailleurs être le plus motivé dans cette entreprise, et fait figure de porte-parole du chef.
Adoptant des pauses ridicules lorsqu’il est choqué, il est également connu pour ses caleçons très « hype », sa faculté à se moquer des autres, enfin, surtout taquiner « papi » Trode, et pour sa voix de mafieux, en parfaite adéquation avec ses précédentes activités.
Sa reconnaissance est telle qu’il est le héros d’un jeu à son nom, rien que ça! Dragon Quest: Yangus est en effet sorti il y a peu au Japon, montrant ainsi la place de Yangus dans le cœur des joueurs nippons. Une belle histoire d’amour en somme…

Yangus est un puissant combattant, à mi-chemin entre le bûcheron et le déménageur, maniant des armes aussi rustiques que la faux, le marteau ou la hache. Ses coups spéciaux lui permettent, par exemple, de réduire la défense de ses ennemis, d’augmenter ses chances de coups critiques, bref, tout pour cogner fort. Lorsqu’il est en état de haute-tension, sa puissance, décuplée, est impressionnante. Ne cherchez pas le gros bras de l’histoire, Yangus en est la parfaite incarnation. Par contre, croisez les doigts pour ne jamais avoir besoin de ses compétences magiques…

Jessica

Attention messieurs, Jessica est une véritable tornade! Demoiselle de bonne famille, son haut-rang pourrait laisser imaginer une attitude hautaine et à la limite du « coincé » de sa part. Il n’en est rien! Jessica, c’est d’une part la sensualité incarnée, et de l’autre un caractère enflammé! Spécialiste des tenues affriolantes, ses formes généreuses mises en valeur par un décolleté plongeant, Jessica use de ses atouts naturels pour faire succomber les hommes (et les slimes, et les phalènes, et les orques, et les…). Jessica est promise au fils du chancelier d’Argonia, Lorenzo, un poète risible dont la tête d’ampoule ferait tâche avec le charme ravageur de la jeune fille (oui, je suis jaloux). Cette dernière rejoint Yangus, le chef, Trode et sa fille Médéa dans leur poursuite de Dhoulmagus. En effet, le frère de Jessica a été tué par le bouffon, le désir de vengeance est tel qu’elle refuse d’obéir à sa mère, et quitte ainsi la ville d’Alexandria.
On le sait, les japonais sont coquins, et apprécient les personnages atypiques tels que Jessica. Ca tombe bien, nous aussi! Ainsi, on prendra plaisir à dégoter de nouvelles tenues pour la belle (porte-jarretelles, bas résille, queue de lapin, tenue de danseuse, etc…), ainsi qu’à développer ses compétences de séduction, qui, si elles ne sont pas radicalement efficaces, ont le mérite d’être raffinées, et même parfois un tantinet coquines.
Pas mal de clins d’œil au cours de l’aventure feront référence à cette charmante demoiselle, tantôt reluquée par des yeux pervers (ce qui a pour effet de provoquer chez elle des réactions valant leur pesant de cacahuètes), tantôt admirée pour sa gentillesse…ahem…

Durant les batailles, Jessica met ses capacités de séduction au service du groupe, enchaînant pas de danse sensuels, envoi de baisers et pauses sexy afin de troubler les ennemis, qui, trop occupés à se rincer l’œil, s’en prennent finalement plein la tronche par les autres membres du groupe.
Spécialiste de la magie, offensive ou de soutien, Jessica est également experte au maniement du poignard, du bâton et surtout du fouet. Toute connotation sado-maso de votre part avec cette arme n’est que pure produit de votre imagination…
Son point faible est incontestablement son petit niveau d’HP. Déception renforcée par la fait que sa chute au combat ne laisse même pas entrevoir ses dessous affriolants. Trop injuste…

Angelo

Vivre dans une abbaye ne signifie pas forcément faire vœu de chasteté…et Angelo en est le parfait exemple! Prenez un jeune homme ressemblant à s’y méprendre à Trunks, hormis cette petite queue de cheval (pas d’esprit mal placé s’il vous plaît), et cet accoutrement digne des mousquetaires. Angelo est le Dom Juan de ces dames, enfin, c’est tout du moins ce qu’il pense. Grand charmeur, classieux, mais aussi incorrigible tricheur aux jeux d’argent, Angelo n’a pas toujours mené la grande vie.
Sans nul part où aller après la mort de ses parents, le petit Angelo a été recueilli à l’abbaye de Maella. Elevé sous la protection du père Francisco, il a fait face aux critiques et au mépris de son demi-frère, Marcello, capitaine des Templiers, celui-ci ayant une dent contre lui, que l’on comprendra mieux au fur et à mesure de l’histoire.
De ce fait, et pour quitter la morosité de l’antre religieuse, Angelo s’échappe régulièrement de l’abbaye, et se rend dans la petite ville voisine de Nicodème, jouer à la taverne, et détrousser de manière peu régulière aux jeux les badauds venus se rafraîchir. Suite à ce type de mésaventure récurrente, l’abbaye reçoit régulièrement les clients tombés dans l’entourloupe, venus récupérer leurs biens. Angelo est un peu le boulet de l’abbaye, et agace chaque jour un peu plus les Templiers, protecteurs de l’édifice et de ses sujets. A la mort du père Francisco, tué lui aussi par Dhoulmagus, Angelo est prié par Marcello, sans regret de la part de ce dernier devenu le nouveau père de l’abbaye, d’ accompagner la petite troupe afin de se débarrasser du bouffon maléfique. Angelo va enfin découvrir autre chose que la vie d’église.

Epéiste de talent, Angelo est également un excellent archer, ainsi qu’un fin magicien dont les compétences de support sont bien souvent salvatrices (Rappel, Soins Complets, Résurrection, etc…). Ses aptitudes spéciales mettent à profit son attitude mondaine et hautaine, afin de déstabiliser ses ennemis (Rire Sarcastique par exemple). Moins costaud que Yangus, Angelo n’en reste pas moins un allié courageux, fidèle et engagé dans cette quête de vengeance. Dhoulmagus est prévenu!

Le Roi Trode

Un roi se doit d’être, beau, grand, majestueux, bref, impressionnant, s’il souhaite un temps soit peu être respecté et tenu en estime par ses sujets. Le roi Trode est bien loin de tout ça…
Transformé par Dhoulmagus lorsqu’il s’est emparé du sceptre, Trode s’est retrouvé dans le même état que son château: ridicule. Déjà pas vraiment aidé auparavant, il est cette fois devenu un drôle de gnome vert à mi-chemin entre un singe obèse et Yoda de Star Wars, avec une pincée d’habitant de Namek, arborant lamentablement une parure que ne renierait pas le plus pauvre des moines. Vous l’aurez compris, ainsi transformé, sa crédibilité en prend un coup! Mais le roi Trode n’en reste pas moins un personnage très attachant, conservant cette petite voix mondaine aigüe si caractéristique, et se déplaçant les bras écartés par petits bonds, telle une grenouille essayant de prendre son envol (…). Celui-ci est prêt à tout pour retrouver sa forme originelle et se venger de Dhoulmagus, ceci quitte à braver les insultes, les moqueries, et parfois les jets de cailloux dans les villes traversées par la petite équipe. Son but ultime? Protéger encore et toujours sa chère Médéa, promise au prince Charnu d’Argonia, mais elle aussi transformée: en simple jument pour les uns, en « pouliche royale » pour les moqueurs, dont un certain Yangus fait bien évidemment partie… Les mimiques de Trode sont hilarantes, et ses délires mégalos prêtent à sourire lorsque l’on sait que son royaume est en berne, ses sujets et son château ayant été transformés par le magicien bouffon. Cela ne l’empêche pas de se trouver de nouveaux sujets ici et là, même si ceux-ci sont tout à fait mystiques…

Personnage non jouable dans l’aventure, Trode n’en tient pas moins un rôle prépondérant, en étant d’ailleurs l’instigateur de cette chasse au bouffon. Il se révèle également être un fin bricoleur spécialiste en alchimie, confectionnant et perfectionnant un modèle d’alchimarmite permettant la combinaison d’objets divers et variés. A croire qu’avoir la main verte ne signifie pas forcément être fin jardinier.

La princesse Medea

Transformée en jument par Dhoulmagus (un sort plus honorable que le pitoyable destin de son pauvre roi de père), Medea, la « pouliche royale » préférée de Yangus, se contentera pour près de la moitié de l’aventure de traîner la charriote de Trode. Puis, suite à la découverte d’une source magique, la princesse de Trodain pourra, après avoir bu l’eau de cette source, reprendre pendant un court instant sa forme originelle, et ainsi parler avec le Chef, du passé, du présent, de l’avenir, bref, tout un programme. A noter également qu’elle apparaîtra de temps à autres dans les rêves du chef.

Un personnage pas foncièrement important dans le déroulement de l’histoire, mais qui apportera son petit lot d’informations, ceci au compte-gouttes.

Dhoulmagus

Bouffon aux pouvoirs magiques étonnants, Dhoulmagus est un sorcier meurtrier sans aucune pitié qui a volé le sceptre magique au Royaume de Trodain. Le pouvoir du sceptre est tel qu’il a arrêté le temps au Royaume et seul le sceau qui maintenait le pouvoir du sceptre a permis d’épargner le Roi et le Princesse, changés en Crapaud (ou en Yoda comme vous voulez) et en Jument.
Le pouvoir immense du sceptre endommage et épuise Dhoulmagus, mais reste extrêmement dangereux… Ceux qui ont eu la chance de le croiser ne gardent qu’en mémoire ses traversés sur l’eau et ses rires sarcastiques…
Dhoulmagus, à première vue inspire plus la moquerie qu’autre chose, un peu comme Freezer de Dragon Ball. Rapidement on déchante et c’est ce regard empli de haine et de froideur qui fait tout son charisme, avec sa voie aiguë, lassée, froide il inspire nettement plus la crainte que son visage de clown.
Dhoulmagus veut le pouvoir, le pouvoir ultime et… c’est tout… Le bouffon choisit des victimes de façon très particulières et ne tue que ceux qui lui barrent la route, démontrant ainsi un but précis.

Dhoulmagus, on l’a dit, est très puissant, ses pouvoirs semblent être illimités au point de pouvoir se dédoubler, annuler des sorts en un claquement de doigts, rapide au point d’attaquer plusieurs fois en un tour, et si l’on est pas prudent, il peut tuer en trois coups, méfiez vous donc de son allure d’abruti fini. Son sceptre lui confère tout son pouvoir, sans celui ci il ne serait qu’un simple bouffon… Mais avec ce bâton, un terrible secret lui donne la force de résister, détruire et tuer sans pitié.

Les Gluants

Vous souhaitez un monstre qui ne fait pas peur? Faites appel à un gluant! Personnages récurrents de la série Dragon Quest, au même titre que les Mogs ou les Chocobos dans les Final Fantasy, les Gluants (« slimes » dans la version US) sont partout disséminés dans le monde de Dragon Quest VIII. Leur apparence prête à sourire! Ressemblant, pour le modèle de base, comme deux gouttes d’eau à une…goutte, le gluant a une bonne tête sympathique de smiley: un large sourire et deux yeux grands ouverts, pas de bras, pas de jambes, bref, une goutte vivante. Ce sont les premiers ennemis auxquels on a à se frotter dans DQ VIII. Peu puissants, ce sont un peu les monstres « tutoriaux », permettant de se mettre dans l’ambiance du titre et de se familiariser avec le gameplay assez rapidement.
Au fur et à mesure de la progression dans l’aventure, on rencontre différentes sortes de gluants: médigluants, guérigluants, méduses, gluants chevauchés par des chevaliers, rois guérigluants, mais aussi le gluant Créateur, qui se balade sur l’Atlas. Les plus intéressants à combattre sont les gluants qui, lorsqu’ils sont vaincus, permettent d’engranger beaucoup plus d’XP qu’avec la plupart des autres monstres. Il s’agit par exemple des gluants de métal ou de mercure que l’on peut rencontrer en des lieux bien précis. Evidemment, les battre n’est pas chose aisée: un point de dégât par coup porté, ceux-ci étant extrêmement difficiles à toucher, mais de plus ils ont une fâcheuse tendance à fuir. Bref, de l’expérience facile au premier abord, mais il en est tout autre!
Les gluants font donc partie intégrante de cette aventure, et vous en rencontrerez du début à la fin. Bref, de vrais pots de colle…

L’Odyssée lexicale

L’univers de Dragon Quest VIII est vaste, riche, féerique et très travaillé. Le scénario mène le joueur dans une aventure rocambolesque, qui lui fera vivre bien des émotions. Puissance-Gamers vous propose ainsi un petit lexique des notions principales véhiculées par le soft, pouvant parfois se révéler très utiles…

Smilodon
Chez le confrère mais néanmoins concurrent Final Fantasy, les chocobos ont la part belle lorsqu’il s’agit d’être monté (…). Pour Dragon Quest VIII, la méthode est plus féline. En effet, point de piaf emplumé à chevaucher, mais plutôt de puissants smilodons, ces créatures à dents de sabre hérités de l’âge préhistorique arborant une épaisse crinière couleur feu et revêtant une fourrure tachetée majestueuse. Pour pouvoir s’attacher les services de ces animaux fort rapides, il faudra auparavant rendre service à un vieux Monsieur amoureux des smilodons au château Félix. Cette mini-quête sur fond de légende mortuaire est touchante. Quant à la récompense, le grelot de Baumren, il vous permettra d’appeler un de ces animaux sur l’Atlas quand bon vous semble.

Onéreux
Vous êtes avares mais vous le vivez mal? Dragon Quest 8 est votre thérapie! Et oui, ici ce n’est pas le coût du pétrole qui est élevé, mais le prix des items! De ce fait, il ne sera pas rare de passer dans les boutiques d’une ville, la bave aux lèvres, sans pouvoir acheter quoi que ce soit! Les combats rapportent peu d’argent, il faut payer l’église pour ressusciter un personnage (si l’on ne dispose pas de la magie ou de l’objet adéquate), les nuits à l’auberge ont un coût croissant, et surtout, le tarif des équipements est vraiment, vraiment élevé. Bref, si vous n’êtes pas du genre à dépenser sans compter, cela ne vous gênera point. Par contre, si les objets luisants vous font envie, il va falloir économiser, et beaucoup se battre!
Un bon moyen de s’enrichir est de se rendre sur l’île de Néos, afin de combattre les golems d’Or. Chacun d’eux, une fois battu, rapporte en effet 726 pièces d’or, et ce montant, dans l’univers de Dragon Quest VIII, c’est une semi-richesse…

Poursuite
Le scénario de ce Dragon Quest fera de vous le plus grand globe-trotter au monde! En effet, pour mettre fin aux funestes desseins de Dhoulmagus (et aussi de… je n’en dirai pas plus…), il vous faudra les poursuivre, menant l’enquête dans les différents villes visitées, et constatant bien souvent les dégâts causés. Ce monde vaste et coloré, même si votre but n’est pas de pratiquer la randonnée sauvage, mais plutôt d’éviter de nouveaux malheurs; vous enchantera. La sensation de devoir venir en aide à de multiples personnes est omniprésente, les différentes quêtes pour parvenir à vos fins n’étant pas linéaires, mais passeront par différents intermédiaires, qui à première vue ralentiront votre progression, mais finalement se révèleront bienfaisantes de par les items récupérés, l’argent et l’expérience engrangés.

Humour
La majorité des RPG se jouent sous une trame tragique, avec des personnages globalement tourmentés, qui ont le destin du monde entre leurs mains. Vous vous imaginez bien que peu de place est allouée à l’humour. Ici, une petite troupe créée par un roi transformé en monstre et une princesse élevée au rang de jument sont à la poursuite d’un bouffon assassin qui souhaite faire régner les ténèbres sur le monde. Tragique non? Et alors! Ca n’empêche pas de rigoler! La patte Toriyama est là, l’animation des personnages et monstres suit. Les dialogues sont souvent hilarants. L’attitude de personnages tels que Yangus, professionnel de fouillage de narine et de grimaces en tout genre, celle de certains monstres également, tout à fait en décalage avec la logique de combat en sont des exemples, mais ce n’est encore qu’une infime partie de l’humour omniprésent dans ce titre d’une rare saveur.

Accent
« Ragazzooooo! » Voilà comment Morry, le responsable de l’arène des Monstres, interpelle le héros lorsqu’il se présente à lui, et ceci avec un accent italien tout simplement parfait! Une autre touche d’originalité du monde de DQ8, c’est l’aspect « régional » qui prédomine lorsque vous changez de lieu, d’environnement. Ainsi, à Lontania, les gens modestes vous parleront avec un accent typique, que ne rechigneraient pas les habitants des campagnes écossaises, avec leur habitude de rouler les « r ». Autre lieu, les plaines polaires du nord du continent vous donneront l’occasion d’apprécier des conversations avec des autochtones ayant un accent russe très prononcé. Bref, vous l’aurez compris, la localisation est parfaite, ajoutant sa part à l’immersion du joueur dans cet univers très travaillé. Tout à fait charmant !

Coquin
Dragon Quest est muni de multiples animations et dialogues coquins. La belle Jessica en est une preuve vivante (si l’on puit dire). Avec une poitrine qui rend dingue Angelo et n’importe quel mâle normalement constitué aussi bien physiquement que mentalement, elle est le sex-symbol du titre avec ses baisers, paf-paf et multiples tenues légères que le matteur peut lui faire revêtir. Sans aucun doute, elle met des coups… bas aux ennemis et au joueur. Sans oublier les Bunny Girls disséminées un peu partout dans l’aventure, elles sont là pour attirer la clientèle tant au casino que dans les tavernes ou spectacles de danse à Baccarat. Les ennemis ont aussi leur lot de sorcières ou sirènes très en formes, pour faire tourner la tête des personnages. Il n’y a pas de doute, le sexe fait vendre et il fait mal dans Dragon Quest.

Expérience
Le levelling est une chose primordiale à Dragon Quest. Sans cesse attaquer de jour comme de nuit, que vous le vouliez ou non vous en ferez, après avoir combattu des monstres difficiles pour monter d’un niveau vous serez attristés, désespérés mais c’est sans compter sur les slimes rares, les slimes de métal ou encore mercure qui procurent énormément d’exp à condition de les tuer avant qu’ils s’enfuient. Et c’est minimum 4 coups à donner pour en battre un, sans avoir la chance de le toucher à chaque fois… Mais ça permet de vite transformer le levelling en chasse aux monstres et raretés.
L’expérience est très important puisqu’ 1 level de gagné c’est 5 points de compétence en moyenne à distribuer pour savoir de quelle façon l’évolution se répercutera, pour ensuite avoir une compétence qui augmente de niveau et avoir, enfin, de l’expérience qui sert à quelque chose. C’est un art à part entière l’expérience sur Dragon Quest.

Epique
L’aventure vous attend dans Dragon Quest, une grande épopée. C’est comme l’odyssée d’Homère mais avec un Roi Maudit… Traverser les épreuves avec bravoure et témérité sera la chose principale que vous ferez, partir au galop et à pied traversant les étendues de plaines, de sables, des montagnes, traverser les océans à bord d’un navire vieux de plusieurs siècles sera votre train-train quotidien. Rencontrer des ennemis, des personnages, des armes, des armures, des lieux de plus en plus puissant, varié et intéressant, c’est la Grande Aventure, Dragon Quest. Vous êtes le preux chevalier qui va sauver le Roi et la Princesse…

Long
Cette épopée ne se fera pas en une nuit… Courser votre ennemi juré sera certes la première chose à faire… Mais amusez vous a dompter des ennemis féroces, a créer votre équipe, les invoquer, a trouver les endroits cachés, à récolter la centaine de médailles pour avoir des objets rares, trouver les lieux secrets (comme un certain « club Pouf Pouf »), trouver toutes les tenues sexy de Jessica (avouez que vous en bavez à l’avance…). A savoir que les personnages apprendront des techniques jusqu’au niveau 99… C’est un minimum de 100 heures si vous voulez trouver tout ça, mais vous en prendrez largement plus pour en profiter, qui plus est le soft ne se termine après le dernier boss, vous aurez tout le loisir de continuer indéfiniment le jeu…disons jusqu’a 200 heures….minimum…

Solidaire
A l’inverse de la majorité des RPG où il y a toujours quelques clampins qui s’incrustent à votre groupe de départ, Dragon Quest vous propose d’accueillir uniquement 4 personnages qui ont le même but que vous : vous vengez de Dhoulmagus. C’est donc une grande amitié et confiance qui va s’installer mutuellement au sein du groupe, point de trahison surprenante à 30 mn de la fin du jeu ou autre événement de ce genre. « A la vie à la mort » comme on dit… et on apprécie, surtout quand on est directement impliqué dans ce groupe solidaire…

Ici encore, Puissance-Gamers vous propose de participer à ce dossier. Comme exposé dans cette partie, envoyez-nous les mots clés de Dragon Quest VIII, associés à une définition personelle de votre part, ceci dans le souci de faire participer les membres. Nous vous remercions à l’avance, et vous souhaitons de longues heures de jeu grâçe à ce titre unique et passionant, qui ouvre la voie à l’arrivée d’autres RPG nippons dans nos vertes contrées.