Gokû a carte blanche sur DSGoku revient dans un énième jeu tiré de la license Dragon Ball Z. Mais cette fois il n’est nullement question de jeu de combat ni d’aventure mais d’un RPG se jouant avec des cartes comme à la vieille époque des consoles 8 et 16 Bits. Celles-ci (les cartes) sont le point central du jeu et tout se repose sur elles, ce qui permet de revivre l’aventure DBZ différemment, mais est-ce suffisant ?


Yosh !

Commençons par l’histoire de ce Dragon Ball Z Goku Densetsu. Point de Dragon Ball ni de Dragon Ball GT ici, seulement la période Z. On débute avec l’arrivée de Radditz sur terre et on termine avec Cell, pas de Buu donc(aucun mauvais jeu de mot). On a droit au scénario habituel jouable de quatre points de vues différents : Gokû, Gohan, Piccolo et Végéta. Il est à noter que le scénario de ce dernier n’est pas disponible directement, il faudra le débloquer, et ouais. Tous ces éléments sont bien évidemment prétexte à prolonger grandement la durée de vie. Mais malheureusement la répétitivité gâche un certain plaisir.

C’est un beau mangaaaaa, c’est uuuuune belle histoire

Yosh! Passons au mode principal du jeu. Celui-ci se divise en deux phases bien distinctes : la partie Map et la partie combat. La première consiste à se déplacer sur les lieux principaux de la série. Vous y dirigez votre personnage sur une carte du style d’un jeu de l’Oie (belle référence). Comprenez par là que vôtre avatar est un pion que vous déplacez avec vos cartes (voir paragraphe ci-dessous) pour l’amener en fin de niveau et combattre le boss. En cours de route vous pourrez emprunter divers embranchements pour récupérer des objets, en acheter, activer des évènements ou encore affronter divers ennemis visibles à l’écran (D’autres arriveront de temps en temps de manière aléatoire).

Les combats maintenant, ils sont séparés sur les deux écrans, celui du haut représente votre ennemi et celui du bas… vous. Vous y voyiez ainsi une représentation statique des personnages dans diverses positions, que ce soit pour esquiver ou pour exécuter une attaque. La mise en scène est donc de base, ce qui reste très dommage. On aurait aimer retrouver le dynamisme qui caractérise la saga. On notera tout de même qu’il est possible d’accroître les compétence de son bonhomme en gagnant des combats pour ce qui s’apparente à une phase RPG. Il est maintenant temps de passer au moteur même du jeu : les cartes. POWA !

Super Dragon Ball Kart !

Yosh! Comme ce fut le cas avec plusieurs épisodes sortis sur NES ou encore Super NES, ce volet de Dragon Ball Z reprend le système du jeu de cartes. Celles-ci sont utilisées tout le temps, aussi bien pendant les parties sur la map que les phases de combats. Vous en disposez de cinq attribuées au hasard. Lorsque vous en utiliserez une (ou plusieurs grâce à des combos), une nouvelle la remplacera immédiatement, toujours de façon aléatoire. Autant dire qu’il faut compter sur la chance.

Chaque carte comporte trois valeurs, la première indique le type d’action : Attaque, Défense, Appel d’un allié, Utilisation d’un objet, Recharge, Fuite, Inversement (qui permet d’inverser votre puissance avec celle de l’adversaire) et le « Z » qui permet de choisir parmi toutes ces actions. La deuxième valeur représente l’attaque, située en haut à gauche et la dernière pour la défense que vous trouvez en bas à droite. Chacune de ces deux valeurs comporte un chiffre allant de 1 à 7 plus le « Z » dont la valeur équivaut à 8. Bien évidemment, plus la carte est importante et plus vous êtes puissant. Ceci concernant les combats seulement.

Pour la phase map, celà s’avère différent, les valeurs vous permettent d’avancer d’un nombre de cases correspondant à celui indiqué sur la carte. La deuxième valeur vous permet de vous battre pendant les combats aléatoires. Ces derniers sont différents des autres car ils ne sont pas animés, ont y voit juste deux cartes s’affronter très rapidement, la plus puissante prenant l’avantage bien évidemment. Si vous gagnez vous poursuivez votre chemin, sinon vous passez en phase combat. Et hop, c’est reparti pour un tour.

C’est la Dragon Party !

Voilà pour ce qui est des différentes parties du jeu solo. Mais ce n’est pas tout ! Nonononononon ! Deux autres modes sont présents : versus et collection. Le premier vous permettra d’affronter des amis. Avec une seule cartouche par joueur vous pourrez faire des combats à deux, mais si tout le monde possède son jeu (phénomène très difficile), des mini-jeu seront disponibles. Le mode collection, quant à lui, est une sorte de musée dans lequel vous pourrez voir différentes cartes vues dans la partie solo ou entrendre les voix des personnages. Rien de bien exceptionnel donc sauf si vôtre plus grand désir est de complèter le jeu à 100%, pour vous, la quête sera longue et pleine d’embuche. Oh que oui.


Ce Dragon Ball Z Goku Densetsu bien que sympathique n’est pas exempt de défauts. Les maps sont très nombreuses mais le tout se révèle très long et très répétitif. On choisi une carte, on avance, on combat et ainsi de suite. La répétitivité est donc de mise et en plus il faut répéter ça avec les quatre héros. C’est donc loooooong. Même chose pour les combats, il n’y a quasiment aucune tactique, on attend en croisant les doigts que l’ordinateur nous donne une bonne carte pour écraser l’adversaire. On peut tout de même améliorer sa main grâce à certaines d’entres elles mais cela se révèle très long aussi. On préfère donc utiliser le maximum de cartes action pour en finir rapidement. Il en demeure un jeu très simple d’accés et sympatoche au début mais qui devient vite lassant. Dommage que les développeurs ne se soient pas creusés davantage.
Verdict
+ Les plus- Les moins+ L’univers de DBZ
+ Quatre persos jouables
+ Le système de jeu de cartes
+ Long- Même trop long
– Répétitif
– Pas assez approfondi
– Simpliste
Le mot de la fin
Je ne dirais pas la phrase habituelle : A conseiller aux Fans, parce que même eux, bien qu’ayant du plaisir à retrouver Gokû et sa clique, seront envahis d’une certaine lassitude au bout de plusieurs minutes. C’est répétitif, simple et au final sans réel interêt. Autant économiser pour d’autres jeux de fin d’année, et le Tout-Puissant sait qu’il y en a.