Le retour d’une miss pas comme les autres. C’est en 1996 que Lara Croft fait un carton dans Tomb Raider sur Saturn, PS et PC, elle devient rapidement la coqueluche des féministes dans le jeu video et elle s’empare rapidement du titre de sexe-symbole videoludique. Revenir sur une carrière que les gamers et non-gamers connaissent est-il vraiment utile ? J’en doute. Cela dit une image de marque ne tient pas dans la longueur et le titre s’essouffle, jusqu’à faire un come-back plus que litigieux sur PS2. C’en est trop et Eidos retire le travail de CoreDesign pour Crystal Dynamics, créateur de Gex, Legacy of Kain, Pandemonium, des titres de qualités qui ont marqué le jeu video. Seulement le créateur de Tomb Raider reprend les commandes après avoir laissé tomber les suites à rallonges que la miss avait eu. Les temps changent et il est temps que Lara Croft aussi…

On revient aux sources !

Depuis le temps que les news et images défilent, vous savez que le soft reprend les bases du premier volet, ainsi que le deuxième (considéré comme le meilleur épisode). C’est en effet un retour à l’exploration de cavernes, grottes et lieux archéologiques en tout genre que Miss Croft devra parcourir. Le soft regagne ainsi sa personnalité qui avait fait sa renomé, de plus, les éléments naturels permettent plus de possibilités de gameplay et est plus impressionant que l’urbanisation que tout le monde connaît. Ce que l’on ne connaît pas nous fascine et c’est une des raisons que ce retour aux caves humides est bénéfique pour Tomb Raider.

Le jeu restera de l’exploration tel qu’on le connaît, c’est à dire, beaucoup d’énigmes, de recherches de clés, de passages etc. Mais c’est avec plus de cohérence et d’évolution que ces énigmes devraient s’enchaîner, changeant quelque peu des incessantes allers-retours pour des misérables mécanismes sans aucun fondements et intérêt… Le dynamisme est le maître mot de ce nouveau Tomb Raider, un terme plutôt banal dans les jeux de ce genre, mais c’est un terme que les developpeurs de CoreDesign semblaient ignorer…

On sait que des ennemis humains seront présents, comme le deuxième volet, promettant quelques fusillades bien chaudes, sans tomber dans du John Woo, entendons nous bien. C’est une alternance énigmes/action qui est attendu de ce « Legend », un gameplay somme toute assez vieillot il faut l’avouer. Cette aspect « old school » peut etre bénéfique s’il est couplé avec des éléments de réalisations modernes, mais il n’ets pas sûr qu’un « simple » retour au source permette du fun, le jeu a évolué, reste à savoir si cela a été pris en compte par les développeurs et qu’ils n’ont pas tout misé sur cette nostalgie des premiers Tomb Raider.

Plus jeune, plus fougueuse, plus souple, plus…belle

Inutile de le nier, ce serait de l’hypocrisie pure, Tomb Raider fonctionne bien grâce au charme de son héroïne, et ce point a été retravailler avec soin. On retire ce look rebelle lunette de soleil que CoreDesign lui avait infligé pour un retour vers son look débardeur et mini-short moulant du plus bel effet (sisi !!!). Mais la belle a été entierement retravaillé physiquement, et ce sont des formes plus efféminé, plus courbes, plus fermes qui lui ont été affligé, on rajoute des lèvres pulpeuses plus réalistes que les 3 polygones qu’on connaît et c’est un vrai canon de beauté que nous avons sous les yeux. Si vous trouvez stupide d’en rajouter sur ce point, passez votre chemin je vous retiens pas. Mais encore une fois le jeu mise beaucoup la dessus, sinon les developpeurs n’auraient pas insisté sur ce point. Bref, les developpeurs ne semblent pas avoir fait les choses à moitié.

On rebondit sur des graphismes très lumineux, qui en mette plein la tronche (surtout si on compare aux précédents volets), le travail de l’eau et de la végétation est superbe et cela confirme que le choix des cavernes et grottes est judicieux. Des passages autres sont prévus comme un retour vers l’alaska ou des environnements plus ou moins deserts mais à remarquer que ce sont souvent des lieux atmosphériques très forts (les caves sont humides, l’alaska froid, le désert lumineux, chaud et étouffant, etc) ceci contribue à être impressionné par le graphisme. Qui devrait être à son maximum sur Xbox 360, évidemment, mais aussi sur PSP qui est tout aussi impressionnant pour sa taille. Évidemment les versions PS2 et Xbox ne sont pas en reste, mais il ne faut pas être dupes, lors des multi-portages les jeux n’explosent pas les consoles, car le travail est trop dispersé, mais les softs resteront de bonne qualité visuelle c’est à en point douter.

Une héroïne qui sait enfin marcher…

Quand on dit Tomb Raider, les mots qui viennent sont « bugs » et « murs », traduction : on fonce dans les murs provoquant des bugs horribles. Effet disparu après plus de dix ans, c’est une exploit ! Arrêtons nos sarcasmes et réjouissons nous de ceci qui devrait attirer plus de monde. C’est en effet, avec grâce et fluidité que Lara se déplacera, fini les arrêts tous les cinq pas, nous allons pouvoir jouer sans peur stupide. Et franchement c’était le plus gros défaut de la serie mais qui est resté tel quel depuis des années et des années, qui rebutait beaucoup de joueur (moi le premier).

Les mouvements de Lara se sont évidemment diversifiés, profitant donc de cette fluidité nouvelle. En fait, ce sont plutôt des mouvements plus subtils que Lara a gagné, et qui répondront en fonction du decors. Escalades de roches, de lianes seront évidement differentes des escalades en milieu urbain (oui il y en a encore moins en moindre quantité).

Ce Tomb Raider a le mérite d’attiser la curiosité avoir ce renouveau technique qui est bel et bien prometteur. Ceci est fort attirant, mais on peut tout de même rester dubitatif sur l’interet du soft. Comme énoncé dans l’article, si le gamepay est identique aux volets précédents, cela va paraitre très leger en nouveauté et en surprise. Ce dernier point devra certainement être réhausser, bien que la probabilité, de l’aspect visuel et spectaculaire mise en avant, soit la plus forte. On est curieux, on est attiré par cette bombe (vidéoludique hein !…) visuelle, et mine de rien Eidos semble avoir fait un bon choix en confiant le travail aux californiens de Crystal Dynamics, car le soft est comme un possible bon jeu d’action/aventure et non plus comme un énième volet d’une héroine non renouvellée, c’ets un déjà une grosse étape qui est rranchie. A confirmer le 7 avril sur PS2, Xbox et PC. Puis le 19 avril sur PSP et enfin le 21 avril sur Xbox 360.