Test Anno 1404Peu de changements pour une série qui se bonifie avec le temps.
Une référence incontestée qui procure toujours autant de plaisir.

A l’image de Sim City, Anno s’est affirmé comme un grand nom du jeu de gestion sur PC. Après Anno 1701, sorti fin 2006, voici donc le nouvel opus d’une série acclamée par nombre de joueurs, Anno 1404 ! Mais ne tombez pas dans le méli-mélo des dates : malgré ce changement temporel radical, les différences entre les deux productions sont loin d’être aussi marquantes… On ne change pas une équipe qui gagne, comme on dit. Tout au plus, on l’améliore. Le principe d’Anno se calque (façon Sim City ou City Life).

Seuls l’époque et le lieu diffèrent, puisqu’il s’agit de bâtir des agglomérations du début de la Renaissance dans des archipels situés entre l’Orient et l’Occident.
De fait, les habitants de vos colonies auront des besoins en ressources sensiblement plus primaires que dans le hit de Maxis. A la place de l’eau courante, de l’électricité et de la protection policière, vos premiers citoyens demanderont nourriture, boisson et lieu de culte. Le minimum pour survivre. Ce qui ne les empêche pas de travailler sans relâche dans les ports de pêche, les cidreries ou encore les camps de bûcherons que vous installés afin de répondre aux premières nécessités…

« LE PRINCIPE D’ANNO SE CALQUE SUR CELUI D’UN CITY – BUILDER CLASSIQUE »

Mais pour bien développer votre patelin, il vous faudra progresser par paliers, équilibrer le nombre d’habitations en fonction des ressources produites, et surveiller vos revenues. Les impôts – et le commerce maritime par la suite – se chargent des rentrées d’argent utiles au développement
des cités. Toutefois de même que les exigences de vos habitants croissent en fonction de l’augmentation de leur niveau de vie, la construction des bâtiments vous demandera bien plus que du bois … Pierres, verre, outils, il vous faudra gérer un grand nombre de ressources et subvenir à des besoins de plus en plus pointus pour parvenir à vous développer correctement. Un Chemin tortueux, qu’un nouveau venu aurait du mal à appréhender sans l’aide d’une campagne très bien faite. Sous couvert d’un scénario plutôt sympathique, divisé en plusieurs chapitres, le jeu vous prend par la main et vous explique étape par étape ce qu’il faut faire pour progresser de façon optimale.

« ÉTABLIR UNE ROUTE COMMERCIALE SUR MESURE EN SEULEMENT QUELQUES CLICS. »

Votre partenaire commerciale vous sert de guide et s’arrange pour que toutes les missions qu’il vous confie rentrent parfaitement dans le champ de vos possibilités d’action. Car, progression par paliers oblige, le jeu n’offre pas l’accès à tous les bâtiments dès le départ. Il faut d’abord faire grossir son village et entraîner ses habitants vers des positions plus confortables. De paysans, ils deviendront citoyens, puis patriciens avant d’accéder à l’état de nobles. Et, à chaque fois, leur soif de consommation augmentera. S’ils se contentent de poisson au début pour rassasier leu appétit, vous devrez leur octroyer des épices et des amandes par la suite… Et, plus vous avancerez, plus la chaîne de production des biens sera complexe. Si pour le cidre ils vous suffit de prévoir une cidrerie, pour produire de la bière vous devrez posséder des champs d’orge et de houblon, et une brasserie. Et ainsi de suite, jusqu’à ce que vous ne puissiez plus obtenir par vous-même les bien concernés…