Soupal Malio Gaaaalaxyyyy !!! You ouh!Mamma Mia! Le petit plombier bedonnant et moustachu fait son grand retour dans une épisode 3D cinq ans après Super Mario Sunshine et dix ans après Super Mario 64 (déjà). Alors que ce dernier fait désormais parti des jeux cultes il en fut tout autrement pour Mario Sunshine qui a partagé les avis. Quand est-il de cette nouvelle fournée dans l’espace? Réponse ci-dessous…

Le Plombier de l’espace

Tous les cent ans, une comète passe au dessus du Royaume Champignon et, pour accompagner le tout, il pleut des étoiles magiques. Pour fêter cela, la Princesse Peach, sauvée pour la dernière fois depuis une bonne semaine, invite Mario qui accepte volontiers. Une fois la nuit tombée, c’est en courant les bras écartés et l’air niais que le plombier, ou plutôt que vous vous y rendez. Vous dirigez donc le bonhomme sur une place dans laquelle les Toad font la fête en admirant les étoiles atterrir sur le sol du Royaume Champignon. Tout se passe bien dans le meilleur des mondes quand des bateaux volants apparaissent. Qui donc est-ce??? Il s’agit bien évidemment de l’ignoblissime Bowser qui va tenter une nouvelle fois de capturer vous-savez-qui. Une grosse chute de météorites remplace désormais la douce pluie de météorites. C’est armé du légendaire courage du plombier moustachu que vous foncez vers le château pour sauver votre chère et tendre tout en évitant les météores. Mais vous arrivez trop tard, Bowser, aidé d’une vieille sorcière, arrache la demeure de la princesse du sol et s’en va alors que vous perdez connaissance. A votre réveil, vous voilà sur une petite planète sur laquelle vivent trois lapins que vous devrez capturer, l’aventure peut commencer…

It’s meee, Mariiiiiiiiiioooo !!!

Voilà pour la petite histoire de ce nouveau Mario, qui, bien évidemment, ne change pas et reste dans la plus pure tradition qu’on lui connait : la princesse a été kidnappée et vous devez la sauver. Pour cela et comme pour les deux épisodes précédents, vous voyagerez de mondes en mondes pour collecter les étoiles nécessaires qui vous donneront assez d’énergie pour partir à l’encontre de Bowser et repartir avec la demoiselle en détresse. Heureusement, vous allez bénéficier de l’aide de la princesse Harmonie et des ses enfants les lumas, de petites étoiles, qui vous accueilleront sur leur astronef.

Cet astronef est à Mario Galaxy ce que le château de Peach était à Mario 64, c’est à dire qu’il s’agit du lieu à partir duquel tous les niveaux seront accessibles. Ce véhicule interplanétaire se compose de six salles principales : Terrasse, Salle de Bain, Cuisine, Chambre, Salle des Machines et Grenier. Viennent ensuite deux autres salles : la bibliothèque dans laquelle vous pourrez écouter l’histoire de Harmonie et de son Luma et la salle de jeu, qui n’est autre que votre premier lieu visité. D’autres galaxies bonus seront elles aussi présentes à partir de l’astronef et seront accessibles après avoir nourri des lumas goinfres qui apparaîtront au fur et à mesure de votre progression.

Wouahaha wou you yahouuuuu !!!!

Entrons un peu plus en détail dans la composition des salles principales. Chacune d’entre elle se compose de cinq galaxies, trois d’entres elles sont des niveaux classiques dans lesquels on vous demandera de remplir telle ou telle mission. Ces niveaux sont, eux aussi, constitués en six parties pour six étoiles : trois missions normales, deux missions « comètes », c’est à dire avec un objectif spécial (Finir le niveau en un temps chrono, battre Anti-Mario à la course, éliminer le boss avec une seule vie, ramasser les pièces violettes,…) et une étoile cachée. Certaines galaxies vous proposeront même une septième étoile bonus.

La quatrième galaxie est un niveau spécial dans lequel vous ne pourrez repartir qu’avec une seule étoile. Il s’agit d’un niveau mettant vos nerfs à rudes épreuves dans des niveaux mettant les capacités de la Wiimote en action. On vous proposera par exemple de faire la course sur une raie ou encore de parcourir un niveau sur une boule à l’instar de Monkey Ball. La cinquième et dernière galaxie, quant à elle, n’est autre que le niveau qui vous mènera à Bowser (ou à Baby Bowser). Il s’agit d’un niveau de plate-forme pur et dur comme c’était le cas sur Nintendo 64.

Maintenant que l’on a tout, on peut faire un petit calcul qui nous mène à pas moins de quarante galaxies qui vous proposeront pas moins de quarante niveaux vraiment différents.

Plombier qui roule n’amasse pas mousse

Eh oui, comme dans tous les Mario, vous allez en faire du chemin. Vous visiterez ainsi une plage saladier, un manoir hanté, un volcan gelé (si si) ou encore une grotte sous-marine. Chaque niveau est différent de l’autre et le dépaysement est souvent au rendez-vous. Mais les points communs s’arrêtent là avec la grosse nouveauté de gameplay de ce nouvel : la gravité. Alors que Mario 64 donnait ses lettres de noblesses à la 3D, Mario Galaxy va encore plus loin en proposant une 3D de ce qu’il y a de plus complète. Cette fois les mondes sont ronds, carrés ou même cylindriques. Sautez dans le vide et vous vous retrouverez la tête en bas sauf s’il y a un trou noir pour vous aspirer. Les mondes sont variés et proposent toujours de nouvelles idées exploitant au mieux cette caractéristique. Bien évidemment un petit temps d’adaptation sera nécessaire pour bien se faire à ce nouveau concept pour le moins original mais une fois ce temps passé on prend un plaisir certain à marcher la tête en arrière. Mario change et c’est que du bonheur.

Mais Mario ne fait pas que changer, il se change aussi. Comme dans tout Mario Mario qui se respecte, de nombreux niveaux vous demanderont de vous métamorphoser pour franchir de nombreux obstacles inaccessibles en tant que simple Plombier gras du bide. Dans les moments opportuns vous pourrez donc prendre un Champignon ou étoile spécial qui vous offrira une faculté toute aussi spéciale pendant un laps de temps. Le Champi-Boo vous transformera par exemple en fantôme moustachu pour traverser certains murs et autres grilles tandis que le costume Ressort vous fera rebondir de tous les côtés tout en vous faisant atteindre des sommets. On trouve également la classique étoile d’invicibilité, la Fleur de Feu connue depuis le premier Super Mario Bros., la Fleur de Glace qui vous permettra de geler l’eau tout en patinant, l’étoile rouge qui vous offrira la faculté de voler ou encore le Champignon Abeille avec lequel vous pourrez vous envoler pour aller butiner le miel. Autant de costumes qui offrent toujours de l’originalité et tout autant de façon de jouer.

Plous c’est long, plous c’est bon! Mamma mia!

Place maintenant à la durée de vie du soft. Tout d’abord un premier mot nous vient à l’esprit : facile. En effet, les niveaux sont linéaires et se focalisent moins sur l’exploration que Mario 64. Maintenant vous devez avancer comme c’était le cas avec les épisodes 2D, ce qui amène un plus grand dynamisme au tout. On arrive ainsi aux 60 étoiles requises pour affronter Bowser sans trop difficultés. Mais cela commence à se corser dès que l’on commence la quête des 120 étoiles (ouf). Dès lors, des niveaux mettront vos nerfs à rude épreuve et la patience sera votre plus grande alliée car il ne sera pas rare de recommencer plusieurs fois la même chose à cause d’une petite erreur, une toute petite erreur… Compter ainsi 10-15 heures pour attraper les 60 premières étoiles et doubler cela pour obtenir les 120. Mais ce n’est pas fini! Une fois le jeu terminé une surprise vous attendra et vous pouvez d’ores et déjà doubler une nouvelle fois la durée de vie, mais je n’en dirai pas plus pour ceux qui ne sont pas au courant de cette surprise.

« Il venait d’ouvrir un robinet,il était beau comme un plombier,fort comme un homme»…

Jusqu’ici nous avons un petit sans faute de notre ami Mario et bien ce n’est pas terminé car les musiques et les graphismes ne sont pas en reste. Pour ces derniers, c’est tout simple, il s’agit du plus beau jeu de la Wii qui montre (enfin) qu’elle peut proposer mieux qu’un Game Cube. Tout est détaillé, fin, les effets de lumières sont très jolis, tout comme de nombreuses textures sans compter sur les animations des persos (Bowser les cheveux aux vents, la grande classe). On espère que les développeurs vont maintenant se bouger un peu plus pour exploiter davantage la console.

Place à la musique maintenant. Et bien elle se révèle de toute beauté et donne un souffle de magie à ce jeu haut en couleur. On y découvre des thèmes anciens remixés, des thèmes garder intactes (le niveau Bowser de Mario 64) et des nouveaux morceaux, tous orchestrés d’une bien belle façon. C’est simple, cette bande originale nous transporte carrément.

Que dire de plus si ce n’est que Nintendo nous livre un magnifique jeu qui comblera tout le monde. De plus le pseudo mode coopération, qui permet au second joueur de ramasser les morceaux d’étoiles ou même de bloquer les ennemis, ramènera du monde devant sa télé et pourra. Mais les vrais gamers préférant se la jouer solo, ne seront pas en reste avec un challenge à la hauteur de Mario 64 qui laissera des néophytes en chemin. Super Mario Galaxy est un jeu prenant, plein d’originalité, frais et long que vous devez vous procurer !
Verdict
+ Les plus- Les moins+ Les graphismes
+ Le son
+ La jouabilité
+ Le level-Design
+ La gravité
+ Les costumes
+ Super Luigi Galaxy- De rares problèmes de caméra (faut mettre quelque chose)
– Un des pingouins est moche…
Le mot de la fin
Et hop, un an après sa sortie, la Wii dispose enfin de son Mario. Et on peut dire d’ores et déjà dire que ce jeu restera dans les annales avec une jouabilité et un level design préparés aux petits oignons. Voilà qui devrait vous occuper un long moment en compagnie de Mario. A dans cinq ans…