Eternal Sonata (Xbox 360)Après Blue Dragon, voici Eternal Sonata

Plus connu sous le nom de Trusty Bell, ce jeu se veut refléter le dernier rêve de Frédéric Chopin, le célèbre compositeur, qui est ici illustré sous la forme d’un jeux de rôles sur Xbox 360. Développé par Tric-Crescendo et édité par Namco Bandai Games, ce RPG fait de l’œuvre de l’auteur une alchimie en cell-shading qui ne plaira pas forcément a tout le monde. Cependant comme dans souvent bien des cas comme Zelda The wind Waker et Dragon Quest 8, pour citer quelques exemples, les résultats ont fait des merveilles. Mais alors ? C’est quoi Eternal Sonata ? Il s’agit d’une aventure qui vous donne un accès direct sur le dernier rêve de Frédéric Chopin, quelques heures avant son décès. Mais au-delà de tout ceci, faisons un petit parcours historique. Tout commence en 1810, en fait quelques années après l’avancée de Napoléon en Pologne. Chopin fonctionnaire d’Etat, à un fils nommé Frédéric (notre héros en fait). C’est en cette même période que la famille Chopin part s’installer dans la Duché de Varsovie. Quelques évènements tragiques plus tard, vont obliger toute la famille à quitter le pays. D’une mauvaise chose, à une bonne chose, le jeune Frédéric se découvre un don pour la musique. Très vite sa réputation se construit, le poussant quelques années plus tard à jouer devant les plus grands hommes de ce monde.

C’est du Chopin

Musicalement vous allez retrouvez la même équipe qui avais officié sur les deux Baten Kaitos sortis sur (paix à son âme) GameCube. Les développeurs n’ont pas hésité à profiter des capacités de la Xbox 360 à bon escient. Ca fait un sacrée bien d’entendre enfin ce que l’on appelle de la vraie musique que l’on peut vraiment qualifier d’artistiquement génial. C’est qu’il n’y a rien à jeter ! Les meilleurs morceaux de l’artiste font partis intégrants de l’ambiance. Il y a vraiment de quoi être sous le charme de ses compositions magiques. Le gameplay quand à lui laisse place à des mouvements libres qui sont légions, mais qui conserve le principe du tour par tour connu des RPG traditionnels en mettant un semblant de dynamisme qui fait que l’action ne ralentit jamais. Les choix des tactiques se font bien entendu un personnage après l’autre. Quelques actions sont parfois allouées aux touches de la manette, celle-ci sont réalisées instantanément sur une simple pression. Les longues distances qui séparent vos personnages durant les combats, sont à prendre en compte. Chaque geste effectué par vous est important, pour être sûr de ne pas recommencer. Ce qui n’a pas le même impact face à l’ennemi, selon ou se trouvent vos combattants. Explorer Eternal Sonata n’a rien d’innovant, les combats bien qu’un peu plus intéressant que Blue Dragon, n’en sont pas plus intéressant dans leurs globalités. Techniquement, la tuerie visuelle n’est pas difficile à deviner, il vous suffit juste de voir les images en marge de ce test. Les décors sont superbes, ils constituent presque a eux seuls un des plus grands atouts de ce soft. Chaque environnement apporte un effet de fantaisie excessivement riche pour se permettre de vous plonger dans une magie permanente. Comme si cela ne suffisait pas, les couleurs explosent de milles feux, telles un hommage en feux d’artifices en hommage à Chopin. L’ensemble rappelle dans les grandes lignes Baten Kaitos, c’est tout à fait normal, c’est quasiment la même équipe qui a été en charge du projet. Eternal Sonata vous laisse pantois d’admiration, enchanteur comme de la bonne poésie, et ceci, sans pour autant, se dévergonder dans l’exagération de divers effets spéciaux 3D de « la mort qui tue » qui sont souvent trompe l’œil dans d’autres productions. Heureusement, c’est n’est pas le cas avec ce soft.

Dommage et pourtant !


Pas vraiment originale, les zones géographiques sont saupoudrées de très belles surprises…
Le menu d’interface est très bien complété par diverses catégories d’équipements ainsi qu’en icône « photos ». Quésako ? L’un de vos personnages a le pouvoir de photographier vos ennemis sous différents angles. Un peu plus tard, une fois les photos développées, elles peuvent être vendues et bien sûr vous servir à l’achat d’objets. Votre interface permet également de voir vos points d’EXP de tous vos personnages, ainsi que votre temps passé sur le jeu et bien sur l’argent que vous avez récolté. Une fois lancé dans l’aventure, c’est une impression d’immersion totale et d’arrêt du temps qui vous domine. L’histoire est renforcée par des nouvelles rencontres charismatiques, ainsi que part des cinématiques qui sont toujours placées au bon endroit. Jusqu’à l’instant où l’on vient de se rendre compte qu’il s’agit de la cinématique de fin : The End. Vous voilà prévenu, c’est le titre qui est très court. C’est surtout son gros point faible, il se termine en moins de 30 heures, montre en main et ceci même en prenant le temps de tout explorer. Inutile de vouloir chercher une quelconque difficulté, il en existe aucune. Néanmoins, on est très vite touché par le charisme des si bons sentiments qui sont mis en avant. Le scénario ne semble pourtant pas avoir été achevé comme il le fallait, d’autant plus qu’il s’avère très dirigiste, mais au moins, vous êtes sûr de ne pas vous égarer en route.

Il est certain que Eternal Sonata est plaisant à jouer. Chaque nouveau pas dans le jeu transpire de bonnes intentions et de vraie sincérité. Pour peu je me sentirai presque coupable d’en dire du mal. Puisque mis à part sa trop grande facilité, Eternal Sonata est tout simplement génial, impossible pour moi de vous le déconseiller. C’est un rêve éveillé digne de la Xbox 360, même meilleur que Blue Dragon (qui est pas mal aussi) ! La Xbox 360 débute timidement à se fournir en de très bons RPG. Un petit délice qui se laisse savourer sans modérations.
Verdict
+ Les plus- Les moins+ Cinématiques de toute beauté
+ L’esprit fantaisie
+ Super beau
+ Musique de Chopin

– Décors classiques
– Linéaire
– Trop vite fini
Le mot de la fin
C’est certain qu’il n’est pas question que Eternal Sonta soit le hit de demain. Cependant son charme rime avec brio au bon plaisir de jouer avec. D’autant qu’il s’avère finalement plus intéressant que Blue Dragon, voilà un jeu que je n’ai pas regretté d’avoir jouer avec.