Souvenez-vous, c’est en 1988 que cette série est arrivée en France pour la première fois de son histoire. Après quatre longues années dans l’anti-chambre de l’hebdomadaire Shônen Jump. Par la suite, cet anime a connu un énorme succès, non pas par son générique chanté par Ariane : «Dragon Ball, la quête finale, des sept boule de cristal venues des étoiles», mais par son humour, son rythme trépidant, son aventure et son attachement à la mythologie asiatique.
Quelques années plus tard, cette série connue de nombreuses adaptations en jeux vidéo, les plus connues sont les versions Super Nintendo qui s’inspirait de la deuxième série Dragon Ball Z. Pour la série Dragon Ball, on peut noter deux petites apparitions sur la NES dans Dragon Ball: Le secret du dragon sorti en France en 1986 et Dragon Ball : Daimaou Fukkatsu sorti uniquement au Japon en 1988.
Par la suite, cette licence (Dragon Ball d’Akira Toriyama) avait disparu du monde du jeu vidéo, jusqu’en novembre 2004. C’est à cette date que les studios DIMPS ont repris la licence et nous ont pondu cette adaptation, après le super Dragon Ball Z budokai sortit en 2003 sur PlayStation 2 et sur Game Cube.
Ce jeu sera-t-il à la hauteur des attentes que lui porte la majorité des fans ?

Il était une fois…

Sangoku est un petit garçon avec une queue de singe sans histoires, très fort et vivant seul dans sa forêt. Sa tranquillité va être perturbée par l’arrivée inopinée de Bulma, une jeune fille au caractère bien trempé, qui est en quête de 7 boules de Crystal.
Le héros, turbulent, naïf et original va accompagner sa nouvelle connaissance dans une aventure riche et haute en couleur….

Un jeu au gameplay diversifié!

Ce jeu comporte une multitude de mode de jeu comme le mode Aventure qui permet au joueur de revivre les aventures de Sangoku jusqu’au combat contre Satan Petit Cœur senior en passant par l’armée du Ruban Rouge et les tournois d’arts martiaux.
Le but du jeu est simple, vous allez devoir traverser une multitude de niveaux plus ou moins longs, suivant la narration du manga. De plus, le joueur pourra s’essayer à deux gameplay différents, ce qui rend le jeu différent des autres productions.

Le premier style de gameplay est le Beat’em all en scrolling horizontal comme dans Street of Rage (jeu sorti sur megadrive en 1991). Le but est très simple, vous devez battre tous les ennemis (soldat avec une tête de sanglier, loups, dinosaure, robots etc.) présents à l’écran afin d’atteindre le boss de fin de niveau. Celui-ci représente un des principaux adversaires de Sangoku. On va du pirate à tête d’ours mangeur de tortue (premier boss), à Olong le cochon aux mille transformations, Yamcha, Pilaf et ces acolytes jusqu’à Satan en passant par les chefs de l’armée du Ruban Rouge. On notera la présence de zone de combat obligatoire, celles-ci sont marquées par un point d’exclamation noir à l’intérieur d’une sphère jaune. Et pour conclure cette partie du gameplay, on notera la présence de phases en nuage magique assez austère.

Le second style de gameplay présent dans cette cartouche, c’est le Beat ‘em up (le jeu de combat à la Street Figther). Ici, le gameplay est simpliste, vous devez combattre et battre votre adversaire en supprimant sa battre de vie. Pour cela, vous devrez réduire sa barre de garde qui se trouve sous la barre de vie, soit en utilisant des enchainements au corps à corps, soit en utilisant les pouvoirs spéciaux de votre personnage (barre qui se situe en bas à droite de l’écran).
Celle-ci varie de taille selon le personnage que vous affrontez, par exemple Giran, le dragon du 21ème championnat du monde ne possède pas de barre de Qi contrairement à Jackie Chun (Tortue Géniale déguisé) qui en possède quatre. On notera que ce procédé est utilisé dans le mode Link, mais aussi dans le mode un contre un (une sorte de mode Survival).

Dans les modes présentés précédemment, tous les boutons de la Game Boy Advance sont mis à contributions. Le bouton A permet au joueur de donné des coups de poings, le bouton B quant à lui est utilisé pour les sauts. On notera la possibilité de faire une combinaison A plus flèche du haut afin d’atteindre les zones inaccessibles à l’aide du bâton magique. Les deux gâchettes quant à elles permettent au joueur d’utiliser les pouvoirs spéciaux des personnages, comme le Kamehameha de Goku, la vague kiko de Tenshinhan….

Yata ou pas ?

Les graphismes 2D sont d’une grande beauté, les décors sont très colorés et le character design est réussi. On reconnaît aisément tous les ennemis de Sangoku. De plus, certains personnages ont conservé leurs mimiques lors des phases de combat, comme le Général Bleu, Yamcha ou encore Chaoz. La bande-son quant à elle est pauvre. Elle est composée de huit soundtracks dont certains morceaux sont anecdotiques.

La durée de vie du soft est faible. On est bien loin d’un Budokai…. Le mode scénario est d’une déconcertante facilité, les capsules de santés poussent comme des champignons, les ennemis sont faibles. Il suffit de réaliser un combo ou une vague d’énergie pour les éliminés. Et ce n’est pas avec le mode 1 contre 1 que celle-ci va augmenter.
Ce mode nous propose d’incarner six personnages dont Sangoku, Krilin, Jackie Chun, Tao Pai Pai, San Gohan (le grand père de Sangoku) et Tenshinhan. Néanmoins, le joueur pourra débloquer, les seconds couteaux de personnages tel que Giran, Nam, Chaoz, grâce à un système de carte et surtout grâce aux sept boules de cristal récoltées dans le mode Aventure.

Pour conclure, ce jeu est un grand moment de nostalgie pour les fans. Le jeu est beau, mais malgré ce détail on peut être déçu, car la durée de vie est faible et les modes de jeu sont trop simplistes. Ce jeu est donc à réserver aux fans de la série ainsi qu’aux néophytes, pour les hardcore gamers passer votre chemin.